Abstract
Dans les années 1930, la phénoménologie est en France un courant philosophique encore relativement confidentiel. Il est vrai que certains jeunes philosophes gravitant autour de la revue philosophique d’avant- garde Recherches philosophiques s’y intéressent (Kojève, Sartre, Gurwitsch, Merleau-Ponty, Aron, etc.), que l’œuvre publiée de Husserl est connue des grands universitaires français, et qu’elle fait l’objet de lectures théologiques (Héring, Chestov, etc.), mais cela est sans commune mesur...