Abstract

I explore some early modern philosophical thought about the relation of beauty and wisdom, a theme first expressed in Plato's Symposium. The thinkers I consider most centrally are two women, Lucrezia Marinella and Mary Astell, though I also consider the writers Aphra Behn and Sarah Scott. While women in particular might have a special interest in appropriating the Platonic image of the ladder of desire, this ought not to be conceived as a 'women's issue'. Rather, I suggest, this strand of thought is connected with a central philosophical question of the early modern period, the nature of thought and consciousness. J'étudie ici quelques réflexions philosophiques de l'âge moderne portant sur la relation entre beauté et sagesse, thème d'abord développé dans Le Banquet de Platon. Les penseurs auxquels je m'intéresse principalement sont Lucrecia Marinella et Mary Astell, même si je m'appuie aussi sur les écrivaines Aphra Behn et Sarah Scott. Bien que les femmes en particulier puissent avoir un intérêt spécifique à s'approprier l'image platonicienne de l'échelle désir, cela n'autorise pas à concevoir cette question comme un « problème de femmes ». Je suggère, au contraire, que ce courant de pensée est relié à une question philosophique centrale à l'époque moderne, celle de la nature de la pensée et de la conscience.