À propos de : Catherine et Raphaël Larrère, Penser et agir avec la nature : Une enquête philosophique, Paris, La Découverte, 2015. -/- L’idée d’une nature sauvage à protéger des avancées techniques ne prend en compte ni la complexité des artefacts, ni ce qu’implique aujourd’hui la protection de la nature. En mettant l’accent sur la notion de biodiversité, C. et R. Larrère cherchent à donner un nouveau fondement à l’écologie politique.

Background In February, 2015, the Supreme Court of Canada struck down the ban on medical assistance in dying. In June, 2016, the federal government passed Bill C-14, permitting MAiD. Current medical students will be the first physician cohort to enter a system permissive of MAiD, and may help to ensure equitable access to care. This study assessed medical student views on MAiD, factors influencing these views, and opportunities for medical education. Methods An exploratory cross-sectional survey was developed and distributed to (...) medical students across all years of a three-year Canadian undergraduate medical program. The investigators administered the survey to participants during academic sessions from November to December, 2015. Analysis of the results included summary descriptive statistics, Pearson’s chi-square test of independence to identify differences between participants by year of study, logistic regression to identify factors that influence students’ stances on MAiD, and Wilcoxon signed rank test to measure changes in student support for MAiD and comfort discussing MAiD. Results There were 405 participants for a response rate of 87%. The majority of students supported the Supreme Court’s decision, 61% would provide the means for a patient to end their life, and 38% would personally administer a lethal medication. Students who were more willing to provide the means for MAiD found medical education/clinical experience and patient autonomy to be important contributors to their stances on MAiD. Those students who were less willing to provide the means for MAiD found religious/spiritual beliefs and teachings, as well as concern about potential negative consequences, to be important contributors to their stances on MAiD. Educational training desired by participants included medicolegal, communication skills, technical skills, and religious. Conclusions Medical students generally supported and would provide the means for MAiD to patients. They also indicated a desire for directed medical education on MAiD. (shrink)

Eli Maor examines the role of infinity in mathematics and geometry and its cultural impact on the arts and sciences. He evokes the profound intellectual impact the infinite has exercised on the human mind--from the "horror infiniti" of the Greeks to the works of M. C. Escher from the ornamental designs of the Moslems, to the sage Giordano Bruno, whose belief in an infinite universe led to his death at the hands of the Inquisition. But above all, the book describes (...) the mathematician's fascination with infinity--a fascination mingled with puzzlement. "Maor explores the idea of infinity in mathematics and in art and argues that this is the point of contact between the two, best exemplified by the work of the Dutch artist M. C. Escher, six of whose works are shown here in beautiful color plates."--Los Angeles Times "[Eli Maor's] enthusiasm for the topic carries the reader through a rich panorama."--Choice "Fascinating and enjoyable.... places the ideas of infinity in a cultural context and shows how they have been espoused and molded by mathematics."--Science. (shrink)

Écrire, c’est actualiser le geste de l’adieu pour aller nulle part. Je dis donc adieu au Liban, où je ne reviendrai sans doute plus qu’en esprit, dans la clandestinité d’un silence amoureux.Un écrivain qui fait ses adieux au monde y retourne dans un livre. La formule n’est pas seulement romantique. J’essaierai de vous le montrer dans les lignes..

Il s'agit là d'un livre sur la lecture et l'écriture. Son véritable thème est cependant l'impertinence, voire l'impossibilité. A quoi bon, en effet, écrire sur la lecture quand il suffit de lire? Et que peut-on dire de plus sur l'écriture si l'on écrit déjà? Ainsi ce livre ne comportera-t-il, à proprement parler, aucune matière, et ne transmettra-t-il essentiellement qu'un mouvement : celui de la lecture des testes des autres et de l'écriture qu'elle entraînera. Seul le mouvement peut changer une impossibilité (...) en possibilité, voire en nécessité. Ayant compris, dans une vie antérieure de lecteur, l'impossibilité du Tractatus de Wittgenstein comme livre de pensée, on touchera ici à la nécessité qu'il soit écrit. Puis on explorera, avec " Pierre Ménard, auteur, du Quichotte ", une curieuse possibilité, celle que cette nécessité d'écrire soit le fait du lecteur et non pas de l'auteur. Enfin on aboutira, avec Joseph Joubert et Maurice Blanchot, à l'impossibilité d'écrire, c'est-à-dire à la question de la possibilité de la littérature posée enfin avant celle de la philosophie. C'est en effet avec Blanchot que s'ouvrira le passage entre la philosophie et la littérature et que l'engin de l'écriture atteindra sa " vitesse de libération ". Il prendra alors tout son sens d'une écriture postérieure qui, bien qu'elle fasse suite à l'impossibilité de la pensée, n'en a plus forcément besoin du " pré-texte ". C'est le moment où l'on conçoit, avec Blanchot, " que, dans une œuvre littéraire, on puisse exprimer des pensées aussi difficiles et d'une forme aussi abstraite que dans un ouvrage philosophique, mais à condition qu'elles ne soient pas encore pensées ". (shrink)

En 1936, Hubert Elie publiait une these remarquable: Le complexe significabile, accompagnee de l'edition et de la traduction du Traitee de l'infini de Jean Mair. Sous le terme technique de complexe significabile se trouve abordee la question du signifiable par complexe, c'est-a-dire du signifie de la proposition et de son statut objectif. L'ouvrage propose ainsi une double approche de la notion de signification et de ses rapports a la reference ontologique: l'analyse classique depuis Gregoire de Rimini a Leibniz, les (...) points de vue contemporains tels que Meinong ou Russell. (shrink)

According to I3 Theory, individuals enact aggressive behaviors when (a) instigating triggers are severe, (b) impelling forces are strong, and/or (c) inhibiting forces are weak. Archer's analysis of human sex differences in aggression could be bolstered by a careful analysis of male-female discrepancies in reactivity (or exposure) to instigating triggers, proneness toward impelling forces, and/or proneness toward inhibiting forces.

Nous présupposons le critère de démarcation de Popper d’après lequel un énoncé M est dit métaphysique s’il est empiriquement irréfutable. M sera qualifié de synthétique a priori si, de surcroît, il ne peut pas être expérimentalement vérifié. Nous démontrerons que le principe d’induction physique J* est synthétique a priori, J* étant défini — en gros — comme le principe suivant : toute théorie H qui est à la fois non-adhoc et empiriquement corroborée dans un domaine Δ courra, à l’avenir, moins (...) de risques d’être mise en défaut — dans Δ — qu’une hypothèse rivale infirmée par l’expérience. Bien qu’étant invérifiable tout autant qu’incritiquable, J* s’avère indispensable à la technologie ; ce que Popper avait d’ailleurs admis à plusieurs reprises. Nous critiquons ensuite le point de vue de David Miller selon lequel il n’est besoin d’aucune thèse métaphysique telle que J*, le critère de démarcation étant le seul principe requis par la science comme par la technologie. Dans ce même contexte, nous soutenons, contre Miller, que la science entretient un rapport positif, plutôt que purement critique ou négatif, avec la technologie. (shrink)

Nous présupposons le critère de démarcation de Popper d’après lequel un énoncé M est dit métaphysique s’il est empiriquement irréfutable. M sera qualifié de synthétique a priori si, de surcroît, il ne peut pas être expérimentalement vérifié. Nous démontrerons que le principe d’induction physique J* est synthétique a priori, J* étant défini — en gros — comme le principe suivant : toute théorie H qui est à la fois non-adhoc et empiriquement corroborée dans un domaine Δ courra, à l’avenir, moins (...) de risques d’être mise en défaut — dans Δ — qu’une hypothèse rivale infirmée par l’expérience. Bien qu’étant invérifiable tout autant qu’incritiquable, J* s’avère indispensable à la technologie ; ce que Popper avait d’ailleurs admis à plusieurs reprises. Nous critiquons ensuite le point de vue de David Miller selon lequel il n’est besoin d’aucune thèse métaphysique telle que J*, le critère de démarcation étant le seul principe requis par la science comme par la technologie. Dans ce même contexte, nous soutenons, contre Miller, que la science entretient un rapport positif, plutôt que purement critique ou négatif, avec la technologie. (shrink)

Science and theatre are generally thought to share no common cognitive ground for the simple reason that the former appeals to the intellect, whereas the latter appeals to the emotions. Contrary to this view, I claim that like scientific texts, theatrical texts evince a cognitive intent and that, despite obvious differences, both types show similarities on three cognitive levels: (a) the use of equivalent systems of representation and communication; (b) the operation of a mode of thinking; and (c) the embodiment (...) of a rhetorical structure. (shrink)

In “Harmful Choices, the Case of C, and Decision-Making Competence,” Pickering and colleagues advance an argument in favor of externalism, a view in which the competence of a decision maker is judged relative to factors external to their cognition. In advancing this argument, Pickering and colleagues focus on the external factor of harm: In their view, it is the harmfulness of a considered or chosen action that provides evidence against the competence of the decision maker. However, the proper identification of (...) harmful choices and outcomes remains a demanding task, largely because our understanding of what harm is remains deeply incomplete. Despite 50 years of tempestuous debate, the metaphysics of harm remains an unsettled question. The existence of such a debate does not, in and of itself, provide evidence against the externalist position; rather, it is the theories of harm themselves that pose meaningful challenges for the externalist. Our purpose, here, is to illuminate these challenges. (shrink)

According to one of the most fundamental tenets in Indian Buddhist epistemology, there are only two means of knowledge - perception and inference - because there are only two objects of knowledge: the particular and the universal. This book deals with this tenet as it was expounded and substantiated in Dharmakirti's (7th c.) magnum opus, the Pramanavarttika, a work that has exerted lasting influence on Buddhist philosophy in India and Tibet up to the present day. (Series: Leipzig Studies on Culture (...) and History of South and Central Asia / Leipziger Studien zu Kultur und Geschichte Sud- und Zentralasiens - Vol. 5) [Subject: Buddhism, Religious Studies, Philosophy]. (shrink)

Principalement dans Procès et réalité, mais aussi dans « Le concept de nature » , dans « Le symbolisme », etc., Whitehead fait de la perception une modalité de la vie. Mais il en distingue deux genres. D'une part, c'est la perception qui, sur le mode de la causalité efficiente, assure la continuité vitale, émotionnelle, du processus de préhensions successives des entités actuelles (mais ce mode perceptif est flou, obscur, puisque ces préhensions sont « des éléments primitifs de notre expérience (...) »). Mais, d'autre part, le second mode de perception, celui de l'immédiateté de présentation, nous donne une vision claire et distincte d'une petite région de notre « monde contemporain » ; son importance tient au rôle qu'il joue dans la constitution des sciences. Mais finalement c'est le rapport symbolique qui nous fournit une perception complète, bien que sujette à l'erreur, par référence d'un mode perceptif à l'autre. Mainly in Process and Reality, but also in « The concept of nature », in « Symbolism », etc., does Whitehead turn perception into one of life's modalities. But he delineates two kinds : on the one hand, perception, in the pattern of an efficient causality, guarantees the vital, emotional continuity of the process of successive prehensions of present entities (but such a perceptive mode is blurred, obscure, since these prehensions are « primitive elements of our experience ». But on the other hand, the second perception mode, i.e. that of immediacy of presentation, grants us a clear and distinct vision of a small area of our « contemporary world » ; its importance derives from the part it plays in the constitution of sciences. But, when all is said, it is the symbolical relationship which grants the true complete perception, though liable to error, with reference from one perceptive mode to the other. (shrink)

Resumo: A partir da disseminação das políticas educacionais inclusivas observa-se um aumento de matrículas de estudantes em situação de deficiência no Ensino Superior, elegíveis aos serviços de Educação Especial, no Brasil. Este artigo objetiva analisar os critérios institucionais utilizados para delinear o perfil desses universitários nos dados Censitários da Universidade e, de que modo tais dados comungam com as políticas educacionais inclusivas vigentes. Por conseguinte, buscará compreender como as políticas institucionais da universidade se correlacionam com as do Censo do Ensino (...) Superior e Políticas Educacionais Inclusivas no que refere aos apoios e medidas protetivas de acesso e participação dos estudantes a esta etapa de ensino à população mencionada. Trata-se de um estudo documental balizado na descrição do perfil de universitários da graduação e de pós-graduação, de uma universidade pública paulista no a) anuário institucional, b) formulário de identificação de matrícula de estudantes e, c) das designações desta população, descrita no Censo do INEP. Os resultados demonstraram um descompasso na caracterização dos marcadores que retratam o perfil do público em relação as designações referenciadas na Lei Brasileira de Inclusão. A escassez de práticas institucionais inclusivas dirigidas a este tema, somadas a falta de clareza na compreensão sobre as demandas educacionais específicas, declaradas pelos estudantes contribuem para manter um clima de instabilidade das tratativas de respostas à permanência deste público na universidade investigada. Palavra-chave: Acessibilidade; Deficiência; Ensino Superior; Políticas Educacionais Inclusivas. Policy for the identification of students with SEN at a public Brazilian university Abstract: From the dissemination of inclusive educational policies, there is an increase in enrollment of students with Special Educational Needs (SEN) in Higher Education, users of Special Education services, in Brazil.The article aims to analyze the institutional criteria used to delineate the profile of these university students in the University's Census data and how these data are in line with the current inclusive educational policies. Therefore, it will seek to understand how the university's institutional policies correlate with those of the Higher Education Census and Inclusive Educational Policies regarding support and protective measures to access this stage of education for the population mentioned. This is a documentary study based on the description of the profile of undergraduate and graduate students, of a public university in São Paulo in a) institutional yearbook, b) student enrollment identification form, and c) the designations of this population, described in the INEP Census. The results demonstrated a disparity in the characterization of the markers that portray the public's profile in relation to the designations referenced in the Brazilian Inclusion Law. The shortage of inclusive institutional practices aimed at this theme, added to the lack of clarity in understanding about the especific educational demands, declared by students at the time contribute to maintaining a climate of instability in the treatment of responses to the permanence of this public in the investigated university. Key-words: Accessibility; Disability; Higher Education; Inclusive Educational Policies. Política para la identificación de estudiantes con NEE en una universidad pública brasileña Resumen: El artigo tiene como objetivo analizar los criterios institucionales utilizados para delinear el perfil de estos estudiantes universitarios en los datos del Censo de la Universidad y cómo estos datos están en línea con las políticas educativas inclusivas vigentes. Por lo tanto, le interesará comprender cómo las políticas institucionales de la universidad se correlacionan con las del Censo de Educación Superior y las Políticas Educativas Inclusivas en cuanto a medidas de apoyo y protección para el acceso a esta etapa educativa para la población mencionada. Se trata de un estudio documental basado en la descripción del perfil de estudiantes de grado y posgrado, de una universidad pública de São Paulo en a) anuario institucional y b) formulario de identificación de matrícula y, c) las designaciones de esta población, descritas en Censo del INEP. Los resultados demostraron un desajuste en la caracterización de los marcadores que retratan el perfil del público en relación a las designaciones referenciadas en la Ley de Inclusión brasileña. La escasez de prácticas institucionales inclusivas dirigidas a esta temática, sumada a la falta de claridad en la comprensión de las demandas educativas especificas, declaradas por los estudiantes al momento de su ingreso y / o matrícula, contribuyen a mantener un clima de inestabilidad en el tratamiento de respuestas a la permanencia de este público en la universidad investigada. Palabra-claves: Accesibilidad ; Deficiencia ; Enseñanza superior ; Políticas educativas inclusivas Data de registro: 16/04/2021 Data de aceite: 16/02/2022. (shrink)

En philosophie, l'impossible a un nom : c'est, depuis Kant, la "chose en soi". La notion n'a pas bonne presse. A peine introduite, elle a connu un discrédit durable. Curieuse idée en effet que celle d'une réalité reconnue comme inconnaissable sans être pour cela impensable. Et pourtant, la chose en soi résiste et ne cesse de revenir sous diverses dénominations : "matière", "facticité", "résistance", "inconstructible", etc. Aujourd'hui encore, son idée hante les débats, du côté de la philosophie comme des sciences (...) de la nature ou de l'anthropologie, chez les métaphysiciens comme chez les philosophes les plus réalistes. Il fallait donc la traiter pour de bon : c'est chose faite avec cette compilation, qui regroupe parmi les plus grands noms de la philosophie contemporaine afin de régler cette question qui touche à l'absolu, donc à toute pensée. (shrink)

In The Emergence of the American University, Laurence Veysey argued that by the end of the nineteenth century, four rival conceptions about the purpose of higher education were already in contention: it should develop moral and mental discipline, it should prepare students for employment and participation in a democratic culture, it should be a place for research, and it should support liberal culture. Veysey went on to note that the focus on moral discipline was already waning in the early years (...) of the twentieth century. Yet varieties of all four conceptions persist in the ongoing contestation about the purpose and value of higher education, and each makes an... (shrink)

Poverty observed from business in the academic field has evolved in some publications and is characterized as a multidimensional phenomenon, having several theoretical strands that add their attention to this problem. The objective of this study is to identify and cluster the variables of poverty in the business area through the network analysis. There were 1,745 keywords mentioned in 566 papers about the theme present in the Scopus database between 2000 and 2016. The results demonstrate a network with four clusters: (...) (a) Economy, government and people; (b) Community, institutions and market; (c) Business and environment; and (d) Social aspects and finance. From the network, it is possible to understand the most cited categories of variables (research methodology and business aspects), the most consolidated relations between categories of variables (poverty and economic aspects), the most studied area (Economy, government and people), and the gaps to be explored. (shrink)

Een belangrijke en steeds terugkerende vraag in de geschiedenis van het wijsgerig denken met betrekking tot het probleem van het universele en individuele is: hoe is het mogelijk dat in een wereld van individuele dingen gezegd kan worden dat de dingen uniek zijn en nochtans gelijkenis met elkaar vertonen en dus kennelijk niet volstrekt uniek zijn. Hoe kunnen we één en dezelfde eigenschap toeschrijven aan onderscheiden dingen. Of zoals door sommigen bij voorkeur geformuleerd: Hoe kunnen we één en hetzelfde prediceren (...) van vele onderscheiden dingen. Sommigen menen dat dit naast het accepteren van particularia ons noopt te spreken over universalia. Naast het spreken over individuele mensen, paarden, bomen, stenen, rode dingen enz. bestaat er ook iets universeels, zoals mens-zijn, paard-zijn, boom-zijn, steen-zijn, roodheid enz., kortom datgene wat mensen, paarden, bomen, stenen, rode dingen enz. gemeenschappelijk hebben. De realisten zeggen, ondanks alle verschillen, dat universalia niet gereduceerd, niet herleid kunnen worden, tot particularia. De nominalisten aanvaarden, ondanks alle verschillen, alleen individuele dingen in de werkelijkheid, terwijl het universele slechts bestaat in de menselijke geest als woorden of als concepten. (shrink)

This paper examines relationships between accountants’ personal values and their moral reasoning. In particular, we hypothesize that there is an inverse relationship between accountants’ “Conformity” values and principled moral reasoning. This investigation is important because the literature suggests that conformity with rule-based standards may be one reason for professional accountants’ relatively lower scores on measures of moral reasoning (Abdolmohammadi et al. J Bus Ethics 16 (1997) 1717). We administered the Rokeach Values Survey (RVS) (Rokeach: 1973, The Nature of Human Values (...) (The Free Press, New York)) and the Defining Issues Test (DIT) (Rest: 1979, Development in Judgment Moral Issues (University of Minnesota Press, Minneapolis, MN)) to164 graduating accounting students enrolled in capstone courses at two universities in the Northeastern United States. As potential entrants into the accounting profession, these subjects bring their values and moral reasoning to bear on attitudes and behaviors in the workplace. We find a highly significant inverse relationship between “Conformity” values and principled moral reasoning (i.e., those who prefer Conformity values have lower levels of moral reasoning). However, we also find that accounting students as a group do not prefer Conformity values above other values such as Self-actualization and Idealism, and we find positive relationships between Self-actualization and Idealism values and moral reasoning. Implications for values and ethics research are discussed. (shrink)

Deze korte studie biedt niet de zoveelste inleiding in het denken van Spinoza, maar doet verslag van de persoonlijke, vijfentwintig jaar durende zoektocht om de vaak moeilijke thema's van Spinoza onder de knie te krijgen. Om via Spinoza's filosofie meer te begrijpen van de wereld en van het eigen leven. Om de vreugde te ervaren die dit verbeterde inzicht, in oorzaken en gevolgen, en ook in de eigen beperktheid, ons biedt. Elk hoofdstuk gaat over een onderwerp dat de auteur bijzonder (...) aanspreekt. Bestaat er een levenswil, Spinoza's conatus, die mensen voort doet leven ook onder de meest bittere omstandigheden? Is kennis en inzicht gradueel van aard? Wat is het verschil tussen adequate en inadequate kennis van de oorzaken van ons handelen? Hoe ontwikkelt een machtsstaat zich tot een rechtsstaat? (shrink)

Three famous sophists are referred to together in the Apology of Sokrates as still practising their enviably lucrative itinerant profession in 399 b.c. : Gorgias of Leontinoi, Prodikos of Keos and Hippias of Elis. The last of these was the least well known to the Athenian demos, having practised mainly in I Dorian cities. There is no extant reference to him in Old Comedy, but we can assume that he was sufficiently famous – especially for his fees – to justify (...) his inclusion as the third of this ‘triad’; cf. the triad Protagoras – Hippias – Prodikos in the Protagoras, considered further below. Gorgias was by now a grand old man of about ninety , the last survivor of the first generation of fee-taking educators, associated first and foremost in the popular mind with the suspect arts of political and forensic persuasion. Prodikos and Hippias were probably in their sixties. (shrink)

Het antieke sceptische oeuvre van Sextus Empiricus werd in de tijd van het humanisme herontdekt en verder ontwikkeld. De Engelse denken Hume nam de draad op in de achttiende eeuw en sindsdien is het scepticisme in het Europese denken een rol blijven spelen. Wittgenstein heeft dit rationalistisch scepticisme van richting doen veranderen en het de weg van postmoderne pluraliteit opgedreven.

Electrophysiology deals with apparatus applied in a stimulus response situation. This technique is partly concerned with physical problems, partly with biological ones. The failure to appreciate differences in these problems leads to assumptions which require critical examination. Assumptions stating the constancy of objective stimuli, the meaning of inter and intra-individual variation, and the stability of the so-called “resting level” are examined.Some experiments are cited which reveal complications by the apperception of the patient and which have a significant influence on electrophysiological (...) data. The evocation of stress reactions by routine laboratory procedures is discussed and a suggestion is made of the way in which the validity of electro-physiological measurements may be improved.Dans la science de l'électro-physiologie on se sert des instruments pour mesurer des processus de réaction d'une objet stimulée.La méthodique dans cette science est dérivée partiellement de la science biologique et partiellement de la science physicale.Une des difficultées est d'apprécier justement des differences dans les problèmes de mesure dans les deux terraines scientifiques, ce que mène à des assumptions douteuses, qui a besoin d'une examination scrupuleuze.Des assumptions concernant la constance de stimulations objectives, la significance des variations inter- et intra-individuelles et la stabilité du niveau, dit „resting level”, sont examinés.Quelques experiments, révelant des complexités dans l'apperception des patients ayant une influence importante sur les données électro-physiologiques, sont cités.L'évocation des réactions de tension, par des procedures routinières en laboratoire sont discutés et une suggestion afin d'améliorer la validité des données de mesure électrophysiologique est donnée.In der Elektrophysiologie ist man beschäftigt mit Instrumentarium, waraus die Zusammenhang zwischen Reiz und Reaktion untersucht wird. In diesen Untersuchungen werden Methoden angewandt, welche teils aus der biologischen, teils aus der physikalischen Wissenschaft stammen. Es kommt vor, dass Unterschiede in Messungsprobleme innerhalb jedem Fachgebiet nicht richtig gewertet werden, was zu Annahmen führt, welche eine kritische Analyse bedürfen.Annahmen was betrifft, die Konstanz von objective Reize, die Bedeutung von inter- und intra-individuellen Variationen und die Konstanz des sogenannten „resting level”, wurden einer Analyse unterzogen.Einige Experimenten sind zitiert, die eine erhebliche Komplexität in der Wahrnehmungsempfindung des Patienten nachweisen und die eine bedeutungsvolle Einfluss haben auf den elektro-physiologischen Angaben. Das Hervorrufen Spannungsreaktionen durch Routine-vorgänge im Laboratorium wurde diskutiert und eine Weise um mit möglicherweise zuverlassigem Erfolg elektro-physiologischen Messungen aus zu führen wurde vorgeschlagen. (shrink)

Est-il vrai que la notion chrétienne de création soit une notion complètement nouvelle par rapport à la philosophie grecque ? Telle est la question qu'on se pose dans l'article ci-dessus. Si d'habitude on est incliné à répondre à cette question par l'affirmative, c'est en admettant que, assez généralement, la philosophie grecque connaît l'idée d'une matière préexistante. C'est ainsi que les apologètes grecs du deuxième siècle, tels qu'Aristide et Théophile d'Antioche, se sont opposés à la philosophie grecque et spécialement à la (...) doctrine de Platon telle qu'ils l'ont comprise. L'auteur essaie de démontrer que, en fait, Platon n'a pas admis une matière préexistante dans le sens voulu par ses adversaires. Il n'a ni enseigné que les éléments préexistassent à l'œuvre créatrice du Démiurge , ni introduit sa notion d' espace dans le sens de matière, telle qu'Aristote, suivant sa propre terminologie, a voulu l'expliquer. C'est donc une erreur de dire que Platon ait admis une matière qui soit « coéternelle » et « du même âge », donc du même ordre que Dieu. Pour Platon, et pour Aristote également, le principe non déterminé ne saurait, comme tel, être du même orde que le premier Principe de l'être qui est comme tel un principe déterminant et déterminé. C'e'st une erreur, encore, de dire que, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, Aristote était plus près de la vérité, donc du Christianisme, que Platon, le « Démiurge » du dernier n'étant pas une cause totale, tandis que le Premier Moteur d'Aristote était, dans un sens, vraiment une cause totale. Ce qui se voit clairement chez Platon, non seulement dans le Timée, mais aussi dans la République et dans le Philète , c'est qu'il est constamment et profondément préoccupé de fonder l'existence relative dans l'Existence absolue. Il a reconnu le rapport entre le monde visible et le Monde transcendant comme une relation de dépendance totale et essentielle. Or, si, dans son essence, la notion chrétienne de création n'est autre chose qu'une telle relation de dépendance, Platon, qui a fait de cette notion la base de toute sa philosophie, était par là-même près de la foi chrétienne. Aristote, d'autre part, bien qu'il ait dit une fois au moins que de son premier Principe tout l'univers dépend, a minimisé en fait le rapport entre le premier Principe et notre monde. Dans la notion chrétienne de création deux éléments se dissinguent : L'Etre Absolu, dont sort tout ce qui est relatif, se distingue dans son essence de tout ce qui n'est pas Lui. Le mode selon lequel l'être relatif sort de l'Absolu n'est pas celui d'une nécessité de nature, mais d'un acte de volonté. En partant de cette analyse, on peut déterminer exactement les degrés de différence ou d'affinité entre la notion chrétienne de création et les différents systèmes de philosophie grecque. En rapport avec la Stoa, la différence est dans la notion de Dieu : ne reconnaissant pas sa transcendance, on méconnaît l'opposition entre l'Absolu et l'être relatif. Quant à Aristote, il n'explique aucunement comment l'être relatif provient de l'Absolu : son premier Moteur n'est pas la cause de l'être, et les « formes » immanentes des objets naturels restent chez lui sans aucune explication. Sans doute, Platon explique davantage. Il est suivi par les Néoplatoniciens qui font provenir l'être relatif de l'Absolu, tout en connaissant une différence essentielle entre l'un et l'autre, mais n'admettant point d'acte de volonté de la part de l'Absolu. Platon qui, probablement, admettait un acte de volonté, se trouvait par là-même le plus près de la notion chrétienne de création. Il en différait, cependant, sur quelques points importants. Il n'enseigne qu'en partie une création directe : c'est que le Nous transcendant qui est le Démiurge, constitue des éléments le monde visible ; ces éléments, il ne les a pas trouvés comme tels, mais il les a faits de — « quelque chose » qu'on n'a pas le droit de nommre une chose. Il « fait » donc le monde dans son aspect intelligible. Mais il reste un aspect qui échappe à la pensée et qui, comme tel, ne saurait provenir du Principe Suprême qui domine la hiérarchie platonicienne de l'être. Ensuite, le Nous transcendant fait les âmes : l'âme du monde, les astres , les âmes humaines. Il ne fait ni les corps humains ni les êtres vivants d'un ordre inférieur à l'homme. Ceux-là, ils sont tous créés par les « dieux créés » et secondaires qui sont les Astres. Pour Platon, l'Esprit transcendant qui crée le monde n'est pas le Principe suprême. Il se trouve d'après ce qu'il paraît, à un degré plus bas dans la hiérarchie de l'être. Ce seront les penseurs chrétiens, ce sera tout d'abord Saint Athanase qui, en unifiant essentiellement le Père et son Logos, a réuni l'Un et le Nous transcendant qui est le Démiurge de Platon. Au lieu d'opposer au Platonisme la doctrine qu'il n'y a pas de matière préexistante, Dieu ayant « concréé » la matière, nous préférons de dire : Platon a éloigné la notion d'infini et d'indétermination de son principe suprême ; donc, il en a fait un autre principe, jamais du même ordre que l'Un, mais tout de même un principe fondamental. La notion chrétienne de Dieu, d'autre part, renferme et le caractère de l'Un et celui de l'Infini. (shrink)

La métaphysique de Berkeley présente une synthèse des méthodes analytique et phénoménologique et sa pensée peut être considérée à cet égard, comme le pont entre la philosophie contemporaine du continent et la philosophie anglo-saxonne. C'est pour cela que des penseurs comme Husserl, Wittgenstein, Wisdom, Ryle et d'autres sont mentionnés dans l'article. La métaphysique procure à Berkeley Ja condition transcendentale de telles méthodes. L'analyse du langage élimine les sentences de la métaphysique spéculative. Quand on dit par exemple qu'un dé est dur, (...) carré, etc., cela n'implique pas que ces qualités sont des propriétés d'une substance inconnue, mais elles ne sont que l'explication de ce qu'on entend par l'existence du dé. Berkeley ne veut pas supprimer l'existence, mais rendre le terme explicite. Son analyse découvre que le mot existence est employé lorsqu'on aperçoit quelque chose. L'idée de l'existence d'un paysage non perçu est une image où l'homme se supprime comme observateur. Berkeley ne s'efforce pas de suppléer les intervalles , en supposant Dieu comme observateur permanent. Il part plutôt du langage quotidien où il va de soi que les choses continuent d'exister, même sans être perçues. Cette réalité ne dépend apparemment pas de l'homme individuel et elle renvoie donc vers Dieu, l'existence n'étant rien en soi-même, autrement le mot serait dénué de sens. Les « idées » sont chez Berkeley les choses elles-mêmes et non leur copie dans l'esprit comme chez Locke. Le mot idée indique que leur existence est conçue comme processus de vérification. Berkeley analyse d'une même manière « opérationnelle » les conceptions mathématiques. Le triangle n'est qu'une convention par définition à l'égard de l'utilisation de ce symbole. Les lois de la nature sont une grammaire de la nature qui indique les régularités extérieures et non les forces occultes. Le point de départ de sa méthode que l'on peut appeler phénoménologique est la perception attentive de sa propre conscience. C'est là que les idées se manifestent comme les choses elles-mêmes dans leur présence corporelle. Husserl reconnaît ici son propre effort d'une constitution de la « mondanité » . Berkeley offre une phénoménologie de la perception dans laquelle le monde extérieur manifeste un rapport à la subjectivité. Le temps également trouve sa source dans son rapport à l'esprit. C'est ainsi que Berkeley combat l'objectivisme des sciences naturelles. L'esprit et ses « notions » ne sont comme principe actif, pas à comparer avec les choses .Berkeley, par opposition à la conception des facultés de l'âme, dit que la volonté, la haine, l'amour etc., sont des orientations de l'esprit qui se manifestent aux objets et aux situations. L'objectivité corporelle est un modèle de la subjectivité de l'esprit. métaphysique de Berkeley ne donne pas une compréhension des faits nouveaux, mais une nouvelle compréhension des faits ; elle ne crée pas un arrière-monde, mais elle dévoile l'horizon de sens de ce monde-ci. C'est pour cela qu'elle n'est pas réductrice. La matière n'est pas réduite à l'esprit, mais elle est plus riche que la conception objectiviste de la matière, n'existant que dans une cohésion de signification avec l'esprit. Le monde devient langage dont le sens est de renvoyer vers Dieu ; Dieu est l'auteur, non la cause première. Il est inconnaissable comme objet étant le sujet à partir duquel le dessein du langage et la grammaire de la nature deviennent lisibles. Ici, il ne s'agit plus d'un langage purement théorique mais pratique, qui dévoile le sens du monde en le rendant tendancieux. (shrink)

Vraagt onze samenleving om een nieuwe politieke formule, om met Alexis de Tocqueville (1805-1859) te spreken? Op het eerste gezicht niet. De democratie is stevig verankerd in de Grondwet en verdragen en is ingebed in de rechtsstaat, en zowel democratie als rechtsstaat maken deel uit van ons collectieve bewustzijn. Toch is er wat aan de hand in de verhouding tussen overheid, samenleving en individu, zoals de inmiddels structurele onvrede met het publieke domein laat zien. Dat vraagt om een richtinggevende doordenking (...) van de vooronderstellingen van ons democratisch bestel en de fundamenten waarop het berust. Dat is wat dit boek zich ten doel stelt. Het biedt toekomstgerichte ideeën voor ons publieke domein aan de hand van kernbegrippen als legitimiteit, staat, politiek, instituties, identiteit, burgerschap, kerk en theologie. Het gedachtegoed van Tocqueville, die geldt als een van de grootste en meest interessante denkers over de moderne democratie, de democratische samenleving en de democratische mens, vormt daarvoor de inspiratiebron. (shrink)