Abstract
Les conflits sont consubstantiels à l’homme. Pour les régler, recourir à la justice plutôt qu’à la force permet la vie en société. Cependant, la justice étatique, rendue dans de nombreux pays par des juges non indépendants du pouvoir exécutif, est parfois erratique ou partiale, rarement réparatrice et souvent chère et lente. Comme alternative, existent des modes dits alternatifs comprenant les modes amiables (non juridictionnels) et l’arbitrage (mode quasi-juridictionnel), qui peuvent être utilisés séparément, successivement ou en parallèle. Y recourir en dépassant certaines réticences permet d’éviter bien des défauts de la justice étatique, en particulier en raison de l’acceptation par les parties de la solution amiable trouvée. Ces modes alternatifs sont pratiqués le plus souvent par des avocats et ont de plus en plus la faveur des politiques publiques, tant en France qu’à l’étranger.