Abstract
« Cet article se propose de revenir, en s’appuyant sur des documents d’archives inédits, même en Allemagne, sur le chapitre que Günther Anders consacre au jazz dans le tome 1 de L’Obsolescence de l’homme. Voyant dans le jazz l’ analogon d’une machine destinée à dresser les corps, il ne le confie ni à une philosophie de la musique ni à une sociologie de la musique, mais à une critique de la technique. Si ce texte de 1956 repose sur une analyse de la machine-jazz du swing qui peut parfois sembler injuste, les notes inédites révèlent en revanche un véritable intérêt pour le be-bop.»