Abstract
Dans cette étude, le rôle et la valeur de l’ornementation sont repensés en examinant principalement, par une approche différente, l’une des mosaïques de sol de la Maison de Dionysos à Néa Paphos, celle de l’enlèvement de Ganymède par un aigle. L’organisation spatiale du décor géométrique (la structure générale avec ses motifs) et de la scène figurée permet de suggérer la présence d’un triclinium. L’analyse d’un type de motif géométrique en particulier, le « fleuron en six‑feuilles », montre qu’il revêt vraisemblablement une signification astrale. L’interprétation considère la relation étroite entre la scène figurée et les sept motifs d’étoile, qui renvoient aux planètes connues dans l’Antiquité, et s’appuie sur des comparanda iconographiques et textuels pour réexaminer la portée symbolique de la composition dans son contexte d’utilisation.