Abstract

L'analyse des rapports entre les concepts de temps et de mouvement dans la philosophie première de Hobbes permet de confirmer la dimension dynamique de son matérialisme qui ne prend sens qu'avec la théorie unifiée du conatus. Elle nous conduit aussi à reconsidérer le nominalisme radical qu'on lui attribue généralement, à partir d'une interrogation sur le statut de ce que Hobbes appelle la puissance imaginative. The analysis of the relations between the concepts of time and movement in Hobbes' first philosophy allows that dynamic dimension of his materialism which only takes on meaning with the unified theory of the conatus, to be confirmed. It also leads us to reconsider the radical nominalism that is generally attributed to him, by means of an interrogation of the status of what Hobbes calls imaginative power