Abstract
On reproche fréquemment aux plaidoiries de ralentir le temps du procès et de ne pas avoir de vraie utilité. En réalité, conclusions écrites et observations orales sont complémentaires. Une justice accessible et à l’écoute suppose un temps d’échange adapté à la nature du procès, à la complexité de l’affaire et aux enjeux du dossier. Un juge actif pendant la phase orale permet aussi de rassurer le justiciable sur la prise en considération de son dossier. Dans le souci d’une bonne administration de la justice, il existe différentes manières de rétablir une forme d’harmonie entre l’écrit et l’oral. À toutes les étapes du procès, en première instance, en appel et devant le juge de cassation, la boîte à outils est, désormais, bien achalandée pour faire du sur-mesure. ll reste à en faire la promotion et se saisir pleinement de ces outils.