Summary Prägnanz was suggested by Max Wertheimer in the 1920s as subsuming all “Laws of Gestalt” as they apply to visual awareness. Thus, it assumes a prominent position in any account of Gestalt phenomena. From a phenomenological perspective, some visual stimuli evidently “have more Prägnanz” than others, so Prägnanz seems to be an intensive quality. Here, we investigate the intricacies that need to be faced on the way to a definition of formal scales. Such measures naturally depend both upon the (...) stimulus and upon the observer. Structural complexity bottlenecks of visual systems play a role, as well as the relevance to biological fitness, that is the affinity to the optical user interface. This positions the notion of Prägnanz squarely within the realm of biology. Indeed, the familiar “releasers” of ethology are singular cases of extremely high Prägnanz. (shrink)

Nous abordons ici l’étude de la phénoménologie des objets visuels à partir de comptes rendus verbaux, de réponses à des questions ou de descriptions spontanées, ainsi que d’associations libres. Nous demandons même parfois aux sujets de réaliser de simples croquis. Cet éventail de méthodes permet de sonder la structure profonde de la conscience visuelle. Celle-ci est avant tout révélée par ce qui n’est pas spontanément mentionné par des qualités accidentelles ou encore par des changements induits lors de variations ou ajouts (...) mineurs. Nous avons trouvé une concordance remarquable parmi un grand nombre de participants. Ceci démonte que les comptes-rendus verbaux permettent d’explorer puissamment la structure de la conscience visuelle. Tout comme le langage, les « objets visuels simples » ont des racines profondes dans la conscience. Ces fondations « invisibles » servent à définir des figures simples, un « carré » par exemple, comme des objets prototypiques et uniques. La nature des « objets visuels » implique ainsi l’existence d’un « vaste domaine invisible ». Sans une telle prise en compte, la compréhension correcte de la nature de l’objet visuel n’est pas possible. Cette découverte devrait permettre de mener à une théorie de la syntaxe formelle des formes visuelles fondamentales. (shrink)

Summary Franz Brentano, 1838–1917, introduced the intriguing concept of “plerosis” in order to account for aspects of the continuum that were “explained” by formal mathematics in ways that he considered absurd from the perspective of intuition, especially visual awareness and imagery. In doing this, he pointed in directions later developed by the Dutch mathematician Luitzen Brouwer. Brentano’s notion of plerosis involves distinct though coincident points, which one might call “atomic entities with parts”. This notion fits the modern concepts of “receptive (...) field” in neurophysiology, “perceptive field” in psychology and “differential operator” in the formal theory of scale space. We identify Brentano’s boundary points as the primordial atomic Gestalts of visual imagery. The concept deserves to play a key role in Gestalt theory. (shrink)

Nous abordons ici l’étude de la phénoménologie des objets visuels à partir de comptes rendus verbaux, de réponses à des questions ou de descriptions spontanées, ainsi que d’associations libres. Nous demandons même parfois aux sujets de réaliser de simples croquis. Cet éventail de méthodes permet de sonder la structure profonde de la conscience visuelle. Celle-ci est avant tout révélée par ce qui n’est pas spontanément mentionné par des qualités accidentelles ou encore par des changements induits lors de variations ou ajouts (...) mineurs. Nous avons trouvé une concordance remarquable parmi un grand nombre de participants. Ceci démonte que les comptes-rendus verbaux permettent d’explorer puissamment la structure de la conscience visuelle. Tout comme le langage, les « objets visuels simples » ont des racines profondes dans la conscience. Ces fondations « invisibles » servent à définir des figures simples, un « carré » par exemple, comme des objets prototypiques et uniques. La nature des « objets visuels » implique ainsi l’existence d’un « vaste domaine invisible ». Sans une telle prise en compte, la compréhension correcte de la nature de l’objet visuel n’est pas possible. Cette découverte devrait permettre de mener à une théorie de la syntaxe formelle des formes visuelles fondamentales. (shrink)