Quiero examinar dos tesis opuestas acerca de la posibilidad de comprender el arte de otras culturas: 1. La tesis según la cual hay una dificultad inherente e insupera-ble en la comprensión del arte de las culturas distintas de la propia. Esta tesis nace de la creencia de que, puesto que el arte es la expresión de significados y sentimientos que pertenecen a esa cultura, el observador externo no puede ni siquiera empezar a comprender tal arte en cuanto que lo que (...) expresa está fuera de su experiencia. 2. La tesis clásica según la cual el arte es único al ser un "lenguaje" universal; tesis defendida por la noción de Kant de una comunidad del gusto y por la de Hegel de un espíritu universal. (shrink)

En philosophie comme en d'autres domaines, la puissance de l'Absolu semble bien à présent nous être refusée. Sa relève s'est vue opposer non seulement la violence de la révolte, mais la pluralité invincible des perspectives finies et la reconnaissance raisonnable de l'irréductible multiplicité du patrimoine spirituel de l'humanité. Tout se passe comme si nous avions pris conscience que l'intrigue première n'était pas celle de la pensée et de ses catégories essentielles, mais celle de la liberté et de ses attitudes existentielles. (...) Les questions ultimes ne disparaissent pas pour autant, mais elles échappent désormais aux prétentions magistrales d'une théorie unique. C'est seulement du dialogue, toujours à reprendre, des libertés en quête de raison que peut renaître, sans trop d'illusions, la visée d'un sens de l'existence qui ne peut que se diffracter en perspectives multiples. C'est dans cet esprit que Francis Guibal met en vis-à-vis Cornelius Castoriadis et André Stanguennec sur " histoire et libertés " ; Henri Bergson et Franz Rosenzweig sur " expérience et transcendance " ; Jacques Derrida et Jean-Luc Nancy sur " déconstruction et création " ; René Girard, Paul Ricoeur et Catherine Chalier sur " Le religieux en héritage(s) ". (shrink)

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Hegel, in offering his account of Other Minds, claims that his way of conducting the enquiry is the only philosophically significant way. I shall attempt to bring out certain profound insights in this area on Hegel's part, but I shall also argue that his view of Man leaves out of consideration some of the most important aspects of what is essentially human.

‘What is this thing called “love”?’, asks Cole Porter in his well known song, echoing our own doubts and confusions. Well, certain things can be said immediately in answer to his question: ‘Love’ is a four letter word but of the respectable variety describing a human emotion. Everybody wants it, seeks it, hopes for it but some are incapable of giving it; some doubt its existence, others are just confused, still others accept substitutes for the real thing. Often we find (...) ourselves arguing about it, implying the possibility that love just means different things to different people. So while we all agree that love is desirable, very important, a good worth having and so on, our discussions of it reveal all kinds of inconsistencies in our understanding. This is a state of affairs which philosophers have tried to combat in various ways but always focusing on producing objective, general accounts of emotions which include love. Very few have concentrated on love independently of other emotions although love is a very popular example in general accounts. This practice, at the very least, tends to distort the importance of the concept and, at worst, kills dead its formidable significance. (shrink)

Rooted in the field of cathedral studies, this paper draws into dialogue three bodies of knowledge: Edward Bailey’s notion of implicit religion that, among other things, highlights the continuing traction of the Christian tradition and Christian practice within secular societies; David Walker’s notion of the multiple ways through which in secular societies people may relate to the Christian tradition as embodied within the Anglican Church and John Fisher’s notion of spiritual wellbeing as conceptualised in relational terms. Against this conceptual background, (...) this paper draws on data provided by 1234 participants attending one of the Christmas Eve carol services in Liverpool Cathedral to explore the perceived impact of attendance on the spiritual health of people who do not believe in God and yet feel that Liverpool Cathedral is their cathedral, and it is this sense of belonging that brings them back at Christmas time.Contribution: Situated within the science of cathedral studies, this paper links in an original way three fields of discourse: Edward Bailey’s notion of implicit religion, David Walker’s notion of the four ways of belonging to God facilitated by the Anglican Church and John Fisher’s conceptualisation and operationalisation of the notion of spiritual wellbeing. The hypothesis developed from this original integration of theoretical perspectives is then tested empirically on data provided by 404 participants at carol services who do not believe in God. (shrink)

Ce livre retrace le cheminement du chercheur: le journal de ses intuitions, ses espoirs, ses doutes, ses certitudes, - jusqu'au silence d'avril 1908. Il replace la quete dans l'activite d'ensemble du savant: monographies, cours de linguistique generale, travaux de mythographie. Il la situe dans un paysage intellectuel scrupuleusement balise. Par dela des considerations d'une technicite souvent rebutante, et non exemptes de contradictions (parfois flagrantes), il s'attache a suivre le fil d'une quete autant mystique que linguistique. Par surcroit il donne a (...) lire le texte de Lucrece (accompagne de sa traduction), et la facon dont le transfigurent les Cahiers (dont une part importante est reproduite en fac simile). Il en soumet la lecture a certaines epreuves (dont un test informatique), qui demontrent que le phenomene echappe a la prison binaire qu'evoquait R. Barthes (son/graphie, demontre/indemontrable...), et reste d'une implacable actualite: qu'il pose dans toute son acuite la problematique d'une ecriture. Reste largement meconnu, Saussure le sera-t-il moins apres ce livre? Une chose est sure: on ne pourra, une fois ces pages refermees, conserver le meme regard sur celui qui fut en linguistique, selon le mot de Benveniste, une 'autre facon de commencer'. (shrink)

Résumé éditeur : "Nous avons perdu les deux repères qui permettaient autrefois de nous définir entre les dieux et les bêtes. Nous ne savons plus qui nous sommes, nous autres humains. De nouvelles utopies en naissent. D'un côté, le post-humanisme prétend nier notre animalité et faire de nous des dieux promis à l'immortalité par les vertus de la technique. D'un autre côté, l'animalisme veut faire de nous des animaux comme les autres et inviter les autres animaux à faire partie de (...) notre communauté morale. Alors forgeons une nouvelle utopie à notre mesure. Ne cherchons plus à nier les frontières naturelles - celles qui nous séparent des dieux ou des animaux - et défendons un humanisme conséquent, c'est-à-dire un cosmopolitisme sans frontières.". (shrink)

Most recent texts in moral philosophy have either concentrated on practical moral issues or else, if theoretical, have tended toward one-sided presentations of recent, fashionable views. Discussions of applied ethics cannot go very far without revealing underlying philosophical assumptions about how deeper, more general issues are treated. Similarly, recent approaches to ethics are difficult to understand without a knowledge of the context of the historical views against which these approaches are reacting. The Nature of Moral Thinking will satisfy the intellectually (...) curious student, providing a solid and fair discussion of the classical philosophical questions about our moral thinking, surveying the main types of meta-ethical and normative ethical theories, while not excluding the more recent discussions of moral realism, of anti-realism, and of virtue morality. Francis Snare demonstrates that glib intellectualistic thinking about morality, especially in regard to relativism andsubjectivism, is seriously flawed. He also focuses attention on the question of whether particular theories of the origins of morality (for example, those of Nietzsche and Marx) undermine morality. All students and teachers of ethics and philosophy will find this book one of the most complete and detailed introductory-level surveys of the foundations of ethics with emphasis on the problems of the subjectivity, the relativity, and the origins of morality. (shrink)

L'anthropologie scientifique est plurielle. L'identification des gênes par le généticien grâce au séquençage du génome ne problématise pas l'humain de la même façon que l'ethnologue qui cherche à penser ensemble la mondialisation de la culture et le respect des différences. Comme ses principes explicatifs reposent sur la réduction du complexe au simple, une première alternative se fait jour : faut-il disjoindre la nature et l'homme qui deviennent étrangers. Ou bien réduire l'humain au biologique et de là au physique? Dans les (...) deux cas, il devient impossible de poser la question du sens sauf à dire que cette question, qui n'est pas un problème, relève de l'arriération ou de la débilité mentale. Qu'est-ce que l'homme comme objet de science? Cette formulation est dénoncée par l'anthropologie philosophique comme l'amnésie à combattre, celle qui fait toujours oublier qu'il y a un sujet de toute objectivation : " si l'on suppose un air de flûte, dit Socrate, il faut également supposer un musicien " Mais encore, demande l'anthropologie théologique, qu'est-ce que l'homme en tant que créé, eu égard à son origine divine, haute puissance de primitivité? Seconde alternative : la division entre anthropologies est-elle une survivance historique en passe de résorption ou une diffraction productive? Penser l'homme, à quelle instance cela revient-il? Cette question préalable est à la clef de ces Écrits. C'est la différence de leur modalité interrogative qui fait le sérieux du pluriel des anthropologies. Une philosophie de la nature fait retour aujourd'hui, qui rétablit la légitimité de l'analyse causale des processus naturels. Elle suppose que l'on peut interroger la nature même, y compris sur les opérations de l'esprit en restituant ce qu'il en est. Mais l'homme est tel qu'il est dans son être question de son être. Troisième alternative. Va-t-on reconnaître ou effacer la spécificité anthropologique au sein des grandes régions de la réalité? Ces trois alternatives sous-tendent le questionnement sur l'homme aujourd'hui. La vie et la mort de l'homme ne sont pas que des problèmes, car leur phénomène premier est de nous trouver sans réponse à leur question. Pour l'heure il appelle des reprises critiques et des reformulations consenties. Ainsi la recherche de la personne - ce que l'humain a à être - est à la jonction de trois anthropologies. L'enjeu de ces Écrits d'allure dialogique apparaît : un rapport multiple à la vérité, dont on ne peut ni affirmer (ni souhaiter) qu'il s'uniformise... (shrink)

SECTION I. OP MORAL LAW. Ethics, or Moral Philosophy, is the Science of Moral Law. The first question which presents itself is, What is moral law ? ...

The Evolution of Complexity is addressed to a broad audience of academics and researchers from different disciplines, who are interested in the picture of our world emerging from the new sciences of complexity. This book reviews the new concepts proposed by the diverse theories of evolution, self-organisation, general systems, cybernetics, and the `complex adaptive systems' approach pioneered by the Santa Fe institute. The thread which holds everything together is the growth of complexity during the history of the universe: from elementary (...) particles, via atoms, molecules, living cells, multicellular organisms, plants, and animals to human beings, and societies. The different sections of the book discuss the foundations and philosophy of complexity evolution, its mathematical and computer models, its explanation of self-organising and living systems, the insights it provides into the origin of mind, language and culture, and its practical applications in areas such as management and system design. (shrink)

Francis Hutcheson was the first major philosopher of the Scottish Enlightenment, and one of the great thinkers in the history of British moral philosophy. He firmly rejected the view, common then as now, that morality is nothing more than the prudent pursuit of self-interest, arguing in favor of a theory of a moral sense. The two previously inaccessible texts presented here are the most eloquent expressions of this theory. Thomas Mautner's introduction provides a mass of new information on the (...) intellectual context of Hutcheson's work. (shrink)

For teaching purposes this work is divided into sections to which instructors can readily refer: this is supplemented with a comprehensive list of references, ...

Bhabha, Georges Didi-Huberman, David Morgan and Lee Siegel, as well as a series of focused contributions by Yve-Alain Bois, Wendy Doniger, Kenneth Frampton, Martin E. Marty, John Hallmark Neff, Annemarie Schimmel, and Helen Tworkov consider how rapture resonate's both in a cultural context and within the experience of a single human being.

On déplore le manque d'éducation du cœur. Qu'attend-on pour en préciser la logique et la rhétorique? Notre éducation est trop informative, pas assez transformative. Trop centrée sur l'acquisition et l'échange des informations, pas assez sur les valeurs de tendresse et de fraternité. On n'admire les marques de la présence du Christ que par les yeux du cœur. Mais faut-il vraiment en appeler au tiers d'un véritable Ordre du cœur, comme ordre de vérité? Pourquoi un ordre de vérité? Il y a (...) trois ordres de choses : la chair, l'esprit, la volonté ; et trois ordres de discours : philosophique (qui s'adresse à l'intelligence), théologique (à l'intelligence éclairée par la foi), mystique (adressé au cœur).0Le réalisme biblique veut qu'il existe dans le réel une autre dimension entée sur les questions qui engagent l'homme dans l'existence et peuvent la transformer. Au lieu de s'installer sur le terrain métaphysique de l?Être, adoptons une théorie du being dont les éléments ne s'écarteront pas de leur mode d'interroger et de catégoriser. Une philosophie néo-critique de l'interrogation en prend acte. (shrink)

THE LIFE Of FRANCIS BACON, LORD HIGH CHANCELLOR OF ENGLAND. THE ancient Egyptians had a law, which ordained that the actions and characters of their dead ...

F. H. Bradley was the foremost philosopher of the British Idealist school, which came to prominence in the second half of the nineteenth century. Bradley, who was a life fellow of Merton College, Oxford, was influenced by Hegel, and also reacted against utilitarianism. He was recognised during his lifetime as one of the greatest intellectuals of his generation and was the first philosopher to receive the Order of Merit, in 1924. His work is considered to have been important to the (...) formation of analytic philosophy. In metaphysics, he rejected pluralism and realism, and believed that English philosophy needed to deal systematically with first principles. This work, first published in 1893, is divided into two parts: 'Appearance' deals with exposing the contradictions that Bradley believed are hidden in our everyday conceptions of the world; and in 'Reality', he builds his positive account of reality and considers possible objections to it. (shrink)

Scholars and experts focus on the larger moral context around the controversies over scientific research and technological innovations with accessible essays, original to this volume, which emphasize ethical deliberation rather than adversarial debate.

Pas de parole vraie qui ne soit à la fois provoquée et adressée, mais pas non plus d'inspiration authentique qui n'ait à s'éprouver en s'articulant et en se traduisant, telle est sans doute la double et unique conviction de fond qui préside aux essais de ce livre. La libre réflexion interrogative du philosophe y va donc de pair avec une écoute herméneutique attentive à des textes où se signifient des venues imprévisibles de l'inconnu. Les Ecritures bibliques se trouvent ainsi relues (...) comme des témoignages d'histoire et d'expérience où les visitations de la transcendance divine ne s'attestent jamais qu'à travers ce qu'en éprouvent et en traduisent des sujets humains, envoyés les uns aux autres. La parole vive ne cesse de renaître, en nous et entre nous, d'un souffle qui la suscite, la porte et la relance, mais dont elle n'est pas la mesure. (shrink)

Contemporary Americans often view politics as a necessary evil. This cogent and original work uses the ancient philosophical/political tradition of the West to rehabilitate the high vocation of the politician and the citizen in the modern world. Kane seeks to locate human beings and such philosophical notions as the public good, public virtue, public speech, and public action in the complicated middle between the bestial and the divine. To live as best we can on that middle path is, he believes, (...) our vocation as citizens. The classical tradition comes alive in fresh ways as Kane applies it to key contemporary events and figures, from Elizabeth Bouvia (who wanted medical practitioners to help her die) to Rosa Parks (who wanted equal treatment on a city bus). By paying close attention to our public transactions, Kane shows how the reality of the common good operates in our lives. Kane contends that we are more likely to rediscover our political selves not in broad national or international forums but in our local communities where character can be displayed and authentic speech and action become possible. Aimed at a broad interdisciplinary and inter-professional audience, Kane's book is accessible to the interested citizen. Weaving through the tangled web of contemporary politics, including issues of character and virtue, Kane sails against the prevailing currents of strident individualism and political cynicism. (shrink)

THE CONSERVATIVE SPIRIT IN POLITICS IT is difficult for me to express my pleasure in being again for a few days on the campus of the University of ...