This daily diary study examined the within-person coupling between four emotion regulation strategies and both subjective well-being and perceived stress in daily life of geriatric nurses. Participants (N = 89) described how they regulated their emotions in terms of cognitive reappraisal and suppression. They also indicated their subjective well-being and level of perceived stress each day over three weeks. At the within-person level, cognitive reappraisal intended to increase positive emotions was positively associated with higher subjective well-being and negatively associated with (...) perceived stress. Suppression of the expression of positive emotions was negatively associated with subjective well-being and positively associated with perceived stress. However, cognitive reappraisal intended to down-regulate negative emotions and suppression as a strategy to inhibit the expression of negative emotions were not associated with daily well-being or perceived stress. Off-days were rated as days with higher subjective well-being and lower perceived stress in contrast to working days. At the between-person level, individuals who reported more daily negative affect reported increased suppression of positive emotions, corroborating the within-person findings. Moreover, findings indicated that nurses with more years of experience in the job reported higher subjective well-being and less perceived stress. These results provide insights into important daily emotional processes of geriatric nurses, both at workdays and in their leisure time. (shrink)

The present study tested the hypothesis that centrality of religiosity as defined as the position of an individual’s religious construct system in personality moderates the relationship between the experience of forgiveness by God and forgivingness for others. Participants completed measures of forgiveness by God, forgivingness, and centrality of religiosity. The moderating hypothesis was tested by treating centrality of religiosity both as a continuous variable and as a categorical variable with reference to a typological distinction. Results indicate that centrality of religiosity (...) moderates the positive relationship between forgiveness by God and forgivingness for others, implying that this relation only occurs if the religious construct system is in a central position in personality, but not if it is in a subordinate position. These results underline the importance of considering centrality of religiosity as an individual difference variable. (shrink)

La philosophie de Fichte ne consiste ni en un idealisme abstrait, ni en une reprise systematique du moralisme kantien comme on le croit souvent. Au contraire, soucieux de la realisation de la liberte dans le monde phenomenal, Fichte a tente de redefinir les termes d'une philosophie pratique, suscitant une interrogation radicale sur la nature du sujet et des principes en philosophie. Les etudes rassemblees dans cet ouvrage montrent l'enjeu de cette entreprise pour nos contemporains, dans les domaines les plus concrets (...) de la politique, du droit et de l'histoire. (shrink)

Les manuscrits originaux à partir desquels est publié lʼouvrage La domination datent du début des années 1910. Ces manuscrits devaient être une composante de la vaste entreprise gravitant autour dʼÉconomie et société. Weber est toutefois emporté par la maladie avant la publication de ces œuvres. La domination ne sera achevée quʼaprès la mort de Weber, par sa femme Marianne Weber. Dans les années 1990, de nombreux fragments de lʼœuvre sont disponibles en langue française. Toutefois, aucune édition ne propose une traduction (...) rigoureuse de lʼensemble des textes. Ce nʼest quʼen 2013 quʼest complétée pour la première fois lʼactuelle traduction française complète de La domination. (shrink)

L'idéalisme allemand est une philosophie enracinée dans la problématique religieuse. C'est Kant qui en inaugure la réflexion avec l'exposé de " la religion dans les limites de la raison ". Fichte fléchit le discours en repensant sa Doctrine de la Science à partir de l'Évangile de Saint-Jean. Mais c'est avec Hegel et Schelling que l'idéalisme postkantien se donne la tâche de ressourcer la dogmatique chrétienne à partir d'une ontothéologie spéculative. Hegel laisse d'admirables Leçons sur la philosophie de la religion, (...) Schelling construira sa Philosophie Positive à partir des " données " de la mythologie et de la révélation. Ce recueil, issu des travaux d'un colloque au Centre de Recherches sur Hegel et l'Idéalisme allemand de l'Université de Poitiers, rassemble des textes d'auteurs belges, français, allemands, italiens, libanais, luxembourgeois et américains. Ils traitent aussi bien des grands idéalistes que de leurs prédécesseurs essentiels. P. Valenza étudie Jacobi et Reinhold, J. Lambinet parcourt la voie qui va de Paracelse et de Boehme à Schelling. V. Waibel compare Hôlderlin et le jeune Hegel. Une seule contribution est consacrée à Fichte : celle de V. Kokoszka sur la Wissenschafislehre tardive. Deux études portent sur Kant. R. Schaeffler réfléchit sur le rôle de l'histoire dans le système critique, R. Theis explore les perspectives de la théologie kantienne à partir de la philosophie de Wolff. Deux études sont également consacrées à Schelling. J. Hatem traite de sa vision de l'intuition intellectuelle contre l'arrière-fond de la mystique tandis que A. Ardovino en étudie les travaux bibliques et patristiques. Quant à l'oeuvre de Hegel, elle fait l'objet de trois articles, ceux de Ph. Soual, de B. Mabille et de J.-L. Vieillard-Baron, une oeuvre que M. Westphal approche à partir de la critique de Kierkegaard. Le recueil est conclu par des travaux comparatifs portant sur chacun des grands idéalistes. E. Brito traite de la notion de la foi chez Kant, Fichte, Hegel, Schelling et Schleiermacher quand J.-F. Marquet donne un exposé de l'enseignement des idéalistes sur le mystère de la Trinité. (shrink)

Dilthey et son école, par B. Groethuysen.--Husserl, sa critique du psychologisme et sa conception d'une logique pure, par V. Delbos.--La philosophie religieuse: Rudolf Eucken, par J. Benrubi.--Les grands courants de l'esthétique allemande contemporaine, par V. Basch.--Wilhelm Wundt et la psychologie expérimentale, par G. Dwelshauvers.--La socio-psychologie de m. Wundt, par H. Norero.--Simmel, par C. Bouglé.--La philosophie des sciences historiques, par C. Andler.

Le XVIIIe siècle avait mis à l'honneur l'histoire des systèmes; sans doute parce qu'en cette période, le philosophe voyait toute une partie du savoir échapper à l'ordre systématique. Si la raison prescrit encore une organisation discursive de la science dans le domaine de la géométrie et de la mécanique, elle entre en conflit avec sa propre rationalité dans le champ d'un savoir descriptif, qui se veut histoire de la Nature. L'empirisme des nouveaux théoriciens de la connaissance propose une conception de (...) l'entendement qui le réduit à la passivité de l'intuition sur le donné de l'expérience. L'instinct, la Nature, la vie, la présence de Dieu, l'économie de la création: autant d'Idées de la raison, par lesquelles la raison se définit négativement quant à son propre pouvoir régulateur et constitutif. Quelle peut être dans ces conditions la visée de la critique philosophique? S'agit-il d'une réflexion en vue de dévoiler les fondements des concepts de l'entendement? Et alors, la métaphysique deviant cette invention de l'intelligible que Leibniz symbolisait par l'entr'expression monadique. Ou plutôt s'agit-il de déterminer au lieu de réfléchir, et ainsi de délimiter la raison par l'effectuation de son pouvoir? Pour citer la seconde préface de la Critique de la Raison Pure, alors qu'il s'agit de l'ordre copernicien du savoir certain, «la raison ne perçoit que ce qu'elle produit, elle-même, selon son plan». Et cette fois-ci, pour utiliser les propres termes de M. Courtès, « entre monde et raison, mais sans aucune distance, nous sommes le rapport qui s'autodétermine’. (shrink)

Études d'histoire de la philosophie allemande / par M. Émile Boutroux,... Date de l'édition originale: 1926 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui (...) jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr. (shrink)

This collection addresses a post-WWII shift in the hierarchy of scientific explanations, where the highest goal moves from reductionism towards some ...

For the theorists of crisis, the revolutionary state comes into existence through violence, and due to its inability to provide an authoritative katechon (restrainer) against internal and external violence, it perpetuates violence until it self-destructs. Writing during extreme economic depression and growing social and political violence, the crisis theorists––Joseph de Maistre, Juan Donoso Cortés, and Carl Schmitt––each sought to blame the chaos of their time upon the Janus-faced postrevolutionary ideals of liberalism and socialism by urging a return to pre-revolutionary moral (...) and religious values. They are united by three counterrevolutionary principles, all of which are purported to remedy revolutionary violence: traditional constitutional fidelity, the philosophy of the decision, and opposition to bourgeois liberalism. This essay is followed by the first complete English translation and publication of Donoso’s letter of October 24, 1851, which contains Donoso’s only reference to the “discussing class,” a political entity later popularized by Schmitt in his 1922 work Political Theology. (shrink)

In much of the current academic and public discussion, conspiracy theories are portrayed as a negative phenomenon, linked to misinformation, mistrust in experts and institutions, and political propaganda. Rather surprisingly, however, philosophers working on this topic have been reluctant to incorporate a negatively evaluative aspect when either analyzing or engineering the concept conspiracy theory. In this paper, we present empirical data on the nature of the concept conspiracy theory from five studies designed to test the existence, prevalence and exact form (...) of an evaluative dimension to the ordinary concept conspiracy theory. These results reveal that, while there is a descriptive concept of conspiracy theory, the predominant use of conspiracy theory is deeply evaluative, encoding information about epistemic deficiency and often also derogatory and disparaging information. On the basis of these results, we present a new strategy for engineering conspiracy theory to promote theoretical investigations and institutional discussions of this phenomenon. We argue for engineering conspiracy theory to encode an epistemic evaluation, and to introduce a descriptive expression—such as ‘conspiratorial explanation’—to refer to the purely descriptive concept conspiracy theory. (shrink)