Abstract
Dans cet article, Tanabe reprend une question kantienne : quelle place la liberté, entendue comme « volonté auto-législatrice », peut-elle avoir dans un monde régi par les lois nécessaires de la causalité? Tanabe rappelle, avec Kant, que, comme noumène, ayant une cause spontanée, la liberté est « théoriquement possible », mais soutient que pour qu’elle soit concrètement réalisée, est nécessaire un dépassement de toutes les « limitations individuelles » à travers l’unification du sujet moral agissant avec la « valeur absolue » qu’est.