Next SectionIn an online study conducted separately in the UK and the US, participants rated the acceptability and fairness of four interventions: two types of financial incentives and two types of medical interventions. These were stated to be equally effective in improving outcomes in five contexts: weight loss and smoking cessation programmes, and adherence in treatment programmes for drug addiction, serious mental illness and physiotherapy after surgery. Financial incentives were judged less acceptable and to be less fair than medical interventions (...) across all five contexts. Context moderated the relative preference between rewards and penalties: participants from both countries favoured rewards over penalties in weight loss and treatment for serious mental illness. Only among US participants was this relative preference moderated by perceived responsibility of the target group. Overall, participants supported funding more strongly for interventions when they judged members of the target group to be less responsible for their condition, and vice versa. These results reveal a striking similarity in negative attitudes towards the use of financial incentives, rewards as well as penalties, in improving outcomes across a range of contexts, in the UK and the USA. The basis for such negative attitudes awaits further study. (shrink)

Screening for unsuspected disease has both possible benefits and harms for those who participate. Historically the benefits of participation have been emphasized to maximize uptake reflecting a public health approach to policy; currently policy is moving towards an informed choice approach involving giving information about both benefits and harms of participation. However, no research has been conducted to evaluate the impact on health of an informed choice policy. Using psychological models, the first aim of this study was to describe an (...) explanatory framework for variation in screening uptake and to apply this framework to assess the impact of informed choices in screening. The second aim was to evaluate ethically that impact. Data from a general population survey of beliefs and attitudes towards participation in diabetes screening indicated that greater orientation to the present is associated with greater social deprivation and lower expectation of participation in screening. The results inform an explanatory framework of social patterning of screening in which greater orientation to the present focuses attention on the disadvantages of screening, which tend to be immediate, thereby reducing participation. This framework suggests that an informed choice policy, by increasing the salience of possible harms of screening, might reduce uptake of screening more in those who are more deprived and orientated to the present. This possibility gives rise to an apparent dilemma where an ethical decision must be made between greater choice and avoiding health inequality. Philosophical perspectives on choice and inequality are used to point to some of the complexities in assessing whether there really is such a dilemma and if so how it should be resolved. The paper concludes with a discussion of the ethics of paternalism. (shrink)

Lorsque le couple se sépare, les liens se distendent mais ne sont pas immédiatement rompus. En effet, la séparation effective se trouve retardée pour diverses raisons : d’abord parce que l’un des époux – voire les deux – peut ne pas vouloir, au regard de convictions personnelles, envisager de rompre le lien conjugal ; ensuite parce que les époux peuvent se trouver confrontés aux lenteurs d’une procédure de divorce ; enfin – et plus généralement – parce que la séparation passe (...) aussi par le retour à l’autonomie financière et patrimoniale, imposant à chacun de décider du partage des biens acquis pendant la vie commune. S’agissant des enfants communs, le législateur de 2002 a limité les effets de la rupture du couple parental en tenant l’enfant éloigné des conflits et des bouleversements engendrés par la désunion de ses parents, consacrant ainsi la notion de coparentalité, et ce dans l’intérêt des enfants. Au-delà, il s’agit également de garantir à l’enfant le maintien des liens qu’il a pu entretenir jusqu’à présent avec chaque composante de son entourage familial (frères et sœurs, grands-parents). (shrink)

On a souvent interprété l ’ essai d ’ Elizabeth Anscombe sur la première personne comme cherchant à dénier le caractère personnel de la pensée. Selon cette lecture, dire que « je » ne fait pas référence à quelqu ’ un voudrait dire que ce mot est une sorte de nom propre vide : nous devrions dire « ça pense » plutôt que « je pense ». Pourtant, Anscombe ne conteste nullement que nous soyons les penseurs de nos pensées. En (...) fait, l ’ enjeu de son essai n ’ est pas de décider si nous avons le droit de dire que nous avons des pensées. Il est de savoir si la conscience de soi doit être définie comme la conscience d ’ un objet, à savoir le moi, une entité pour laquelle on ne peut fournir qu ’ un critère privé d ’ identité. (shrink)

This excellent compilation of essays covers a broad range of genetic topics and is a must for anyone interested in the ethical, social, legal, and historical perspectives of human genetics. This is not a new edition but a paperback version of the 1996 edition. The book begins with a section on “the voices of family members whose lives have been deeply touched by genetic disease”. There are ten very moving accounts of individuals' experiences of a range of different ….

Comment comprendre que le philosophe, Nietzsche, qui prétend philosopher en maniant le marteau, ait aussi exalté le sens de la distance, de la distinction, de la noblesse? Pour y parvenir, il y faut une « rumination » patiente de ses écrits pour éviter de classer trop vite une pensée qui échappe à toute catégorisation facile. L’article s’appuie particulièrement sur le texte de La généalogie de la morale.

Sur le versant Sud d'une colline appelée Sténokorifi, non loin de Drama, de nombreux filons de marbre dolomitique, gris clair et de petite granulométrie, affleurent sur une étendue d'environ 19 000 m2 entre une végétation dense. Excepté le front de taille vertical d'une exploitation marbrière des années 1950 qui a fait des essais d'extraction en profondeur à l'aide du marteau-piqueur, il n'y a que des fronts de taille obliques (selon la pente) et les extractions sont superficielles. Dès lors que (...) les filons présentent une masse homogène et compacte, des traces d'extraction sont visibles ; certaines d'entre elles (canaux, emboîtures, entailles pour coins, négatifs de blocs extraits) sont conformes à celles des techniques d'extraction de l'époque romaine, alors que d'autres «enfonçures » sont les témoins de la technique d'extraction à l'époque proto-byzantine. Deux fours à chaux ont été identifiés, l'un d'époque byzantine et l'autre contemporain de l'exploitation moderne, d'où la rareté des blocs abandonnés. (shrink)

Le but de cet article est de mettre en évidence les aspects positifs de la philosophie de Nietzsche, trop souvent laissés de côté pour l’étude de sa critique de la morale, de la métaphysique et du nihilisme. Philosopher avec un marteau ne signifie pas seulement détruire les idoles, mais aussi profiter de cette libération pour construire une éthique de l'affirmation. Pour comprendre cette éthique, nous allons nous concentrer sur la condition qui constitue le moteur de l'affirmation.

Alors que le premier tome de L’œuvre de l’art portait sur les «modes d’existence» des œuvres d’art, le second traite de la relation esthétique et de l’une de ses espèces, la relation artistique. La relation esthétique se divise en deux moments: celui de l’attention aspectuelle portée à l’objet, et celui de l’appréciation elle-même résultant en un jugement. La relation artistique a pour caractéristique supplémentaire de postuler une intention esthétique ayant présidé à sa création. Et c’est cette intention qui constitue un (...) artefact en œuvre d’art. En ce sens, les deux tomes de L’œuvre de l’art sont complémentaires: le premier, Immanence et transcendance, se penche sur les caractéristiques extrafonctionnelles des œuvres, alors que le second ne s’attache qu’à leurs caractéristiques fonctionnelles, tous deux se combinant pour fournir une réponse à la question «qu’est-ce qu’une œuvre d’art?». Pour reprendre une analogie proposée par Genette, on peut scinder en deux la caractérisation de ce qu’est un marteau: il possède un certain nombre de propriétés extrafonctionnelles spécifiables indépendamment de ses caractéristiques fonctionnelles. Il en va de même pour la caractérisation de l’art. On peut s’intéresser au mode d’existence des œuvres indépendamment de la fonction qu’on leur assigne. Bien sûr, certaines caractéristiques physiques du marteau doivent leur existence à la fonction qu’il est appelé à remplir: c’est parce qu’il sert à planter des clous qu’il doit disposer d’une tête d’une surface plus grande que la tête du clou et suffisamment dure. (shrink)