Tome 1. L'humanité en quète de Dieu -- tome 2. De la révélation à l'apostasie.

The present study focuses on the observation of learning processes as they emerge in the context of conversations among two students in three successive tasks designed to foster conceptual change in proportional reasoning. The three tasks were set according to a pre-test treatment post-test paradigm. In the pre-test and the post-test tasks, the two students solved individually several items in the presence of an experimenter. In the treatment task, the two students worked as a dyad to solve similar items; they (...) used a balance to check their conclusions and subsequently continued solving the items when the weighing did not match their expectations. We adopt a micro-genetic approach and develop new analytical tools to observe what happened in the conversation (both socially and cognitively). Throughout the three successive tasks, we observed the interplay between tools, peers, experimenter, and task demands and how they are managed through the rules of conversation. We identified four processes that involved the emergence of new high-order strategies from coordinated actions distributed among peers, the guidance of the experimenter in coordinating actions, and ways the participation in solving a previous task was actualized in a successive one. (shrink)

The present study focuses on the observation of learning processes as they emerge in the context of conversations among two students in three successive tasks designed to foster conceptual change in proportional reasoning. The three tasks were set according to a pre-test treatment post-test paradigm. In the pre-test and the post-test tasks, the two students solved individually several items in the presence of an experimenter. In the treatment task, the two students worked as a dyad to solve similar items; they (...) used a balance to check their conclusions and subsequently continued solving the items when the weighing did not match their expectations. We adopt a micro-genetic approach and develop new analytical tools to observe what happened in the conversation . Throughout the three successive tasks, we observed the interplay between tools, peers, experimenter, and task demands and how they are managed through the rules of conversation. We identified four processes that involved the emergence of new high-order strategies from coordinated actions distributed among peers, the guidance of the experimenter in coordinating actions, and ways the participation in solving a previous task was actualized in a successive one. (shrink)

Quel est le mode effectif d'existence d'un écrit au fil du temps? Comment les traits illisibles d'un manuscrit inachevé ont-ils pu être transformés en un texte considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature? Comment le Pari-de-Pascal se déploie-t-il, et par quelles voies a-t-il pu venir jusqu'au temps présent? Comment ce déploiement et ce trajet le constituent-ils et lui donnent-ils toute sa force? Si l'on examine concrètement les procédures de l'idéalisation textuelle, apparaît l'entrelacement continu, très serré, d'énonciations (éditions et commentaires) (...) qui sans cesse, et nécessairement sans succès, tentent de re-produire un texte authentique, et qui sans cesse par leur travail activent cette série d'énonciations dans l'actualité de la vie politique et sociale. Alain Cantillon est maître de conférences (HDR) de littérature française à l'université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3, et membre du Groupe de recherche interdisciplinaire en histoire du littéraire. Préambule. Texte et série d'énonciations Chapitre premier. Accommodation du regard Chapitre II. Premières énonciations Chapitre III. La restauration desPensées-de-PascalConclusion Appendice Index rerum Index nominum. (shrink)

Le Professeur Pierre Magnard n'a eu de cesse, au cours de son itinéraire intellectuel, où le pédagogue et le chercheur opérèrent toujours en synergie, de révéler, de construire et d'enrichir la tradition philosophique et théologique gréco-latine, notamment à travers l'étude du Néoplatonisme, de travailler à mieux faire connaître les auteurs des quinzième et seizième siècles, comme Nicolas de Cues, Marsile Ficin,Jean Pic de la Mirandole, Michel de Montaigne ou Charles de Bovelles, et d'y entretenir inlassablement la flamme de celui qui (...) demeurera à ses yeux un penseur phare : Blaise Pascal. Constitués en académie platonicienne une pléiade de chercheurs, issus de cet enseignement, a voulu en témoigner par quelques-unes de leurs avancées, manifestant la convergence de leur investigation sans prétendre en couvrir le champ. (shrink)

Selon Rawls, le PD permet de regarder les différences de talents comme un « atout commun ». Le libertarien Nozick y a vu l’aveu par Rawls que sa société se rend propriétaire de nos personnes, faites de nos talents propres. C’est un sophisme : seule la distribution des dons peut être vue comme un bien commun, fournissant une palette de complémentarités possibles qui est un atout commun (voir Smith sur la division du travail, comme le note Arrow). Arrow a peut-être (...) hésité sur ce point, mais il a finalement opté, comme Rawls et Nozick, pour l’idée que nous possédons nos talents, à ceci près que nous ne pouvons les développer que dans un cadre social qui rend légitime (contra Nozick) que l’impôt nous reprenne une partie de nos bénéfices pour aider les plus démunis à sortir de leur misère. Le PD éloigne de la pure méritocratie. Via Pascal, cité par Arrow, on en revient à l’importance de la notion de personne dans toute approche non utilitariste, plaidant pour la coopération entre économie et philosophie, par exemple pour généraliser le PD à plus de deux classes, si c’est possible sans entamer la souhaitable simplicité cognitive des principes de justice, ni détruire le système des incitations. Classification JEL : I13. (shrink)

Alain Badiou revient ici sur les principaux éléments de sa philosophie de manière accessible et vivante, en la présentant dans l’horizon de la recherche du bonheur réel (comme effet que produit la vérité dans l’expérience d’un sujet). Dans la première partie, l’auteur explique pourquoi cette recherche, qui est le nom de toute vie philosophique, est aujourd’hui plus que jamais désirable. Analysant les contraintes contemporaines, il entend montrer que la situation de la philosophie est aujourd'hui défensive, et qu’il y a (...) là une raison supplémentaire d’en soutenir le désir. Dans la seconde partie, il confronte cette vision à celle des grands «anti-philosophes» (Pascal, Rousseau, Kierkegaard, Nietzsche, Wittgenstein, Lacan), auprès desquels la philosophie trouve la dose de scepticisme et de provocation nécessaire pour ne pas sombrer dans l’académisme. Dans la troisième partie, il affronte une autre forme de critique, celle qui objecterait que la philosophie ne sert à rien quand c’est le monde qu’il s’agit d’abord de changer (pour que les conditions du vrai bonheur y soit enfin accessibles à tous). Enfin, dans une quatrième partie, il revient sur les éléments de sa propre réponse à la question de la «vraie vie», celle que la philosophie nous promet. Reprenant les acquis de L’Etre et l’événement (1988) et de Logiques des mondes (2006), il dessine les contours des questions qu’il reste à aborder et qui feront la matière du troisième volet de ce magnum opus : L’immanence des vérités. Par là même, il est conduit à revenir à une question centrale et laissé de côté dans les précédents traités : celle des affects propres à la philosophie. (shrink)

Est-il possible de parler de ce qui n’est pas ou d’y penser sans présupposer une forme d’être pour cela même que nous pensons ne pas exister? La vieille énigme parménidienne, qui hante toujours la philosophie contemporaine, est au cœur non seulement de la philosophie médiévale mais aussi des études médiévales, comme en témoigne le récent ouvrage d’Alain de Libera sur la référence vide. L’objet de cette étude est en comparaison beaucoup plus...

The 2005 Avignon Theatre Festival sparked a vast controversy about the insistent presence of bodies (whether wounded, broken, or humiliated) on stage. Without subscribing to the reactionary critical response to the Festival, it is legitimate to return to the debate in order to question the ubiquity of the “victim body” in contemporary theatre. Such representations, far from being heterodox, are in fact part of the massive ideology of “the ethical”, as diagnosed by Alain Badiou. The oppressed body thus tends (...) to be assimilated to the body of the victim. The result is the obliteration of the resistance of subjects to their oppression, or of their active response to it, theatre being reduced to the maxims of a democratic materialism: “there are only bodies and languages”. (shrink)

In this groundbreaking work, French legal scholar Alain Supiot examines the relationship of society to legal discourse. He argues that the law is how justice is implmented in secular society, but it is not simply a technique to be manipulated at will: it is also an expression of the core beliefs of the West. We must recognize its universalizing, dogmatic nature and become receptive to other interpretations from non-Western cultures to help us avoid the clash of civilizations. In Homo (...) Juridicus, Supiot deconstructs the illusion of a world that has become flat and undifferentiated, regulated only by supposed "laws" of science and the economy, and peopled by contract-makers driven only by the calculation of their individual interests. Such a liberal perspective is nothing but the flipside of the notion of the withering away of law and the state, promoted this time not under the banner of the struggle between classes, but rather in the name of the free competition between sovereign individuals. Supiot's exploration of the development of the legal subject-the individual as formed through a dense web of contracts and laws-is set to become a classic work of social theory. (shrink)

"On se prend à rêver la situation de Nietzsche faisant retour sur sa vie pour écrire lui-même l'origine de sa pensée dans un livre qui montre qu'il se crée lui-même en tant que dieu-philosophe de l'écriture dionysiaque." (Sarah Kofman) Jugnon le sait de longue date qui s'en est fait tôt une méthode, ou un moyen, ou une liberté supplémentaires, dont chacun des livres tient à la fois de l'installation, du montage, du collage. Il en a l'art. l'Ivre Nietzsche n'y déroge (...) pas. Installation, montage, collage, pas pour que joue ensemble ce qui n'aurait rien à voir, mais pour que fasse "ensemble" ce qu'on n'a jamais fait jouer. Nul mieux que lui ne lit sans doute ; nul mieux que lui ne lie, surtout, lisant, écrivant, qui lit pour lier, c'est-à-dire qui lit doublement, amenant au jour, montrant des formes (d'écriture, de pensée) inaperçues jusqu'alors, qu'il mélange dans un shaker, qu'il agite ensuite. Agitation iconoclaste : le cocktail est raide, fait pour l'ivresse, fait pour danser & penser, comme on danse & pense (denser/panser) sous un volcan, comme danse & pense l'ivre vice-consul d'Au-dessous du volcan — lui aussi pris dans l'effroi de son éternel retour propre. Michel Surya. (shrink)

What is truth? What value should we see in or attribute to it? The war over the meaning and utility of truth is at the center of contemporary philosophical debate, and its arguments have rocked the foundations of philosophical practice. In this book, the American pragmatist Richard Rorty and the French analytic philosopher Pascal Engel present their radically different perspectives on truth and its correspondence to reality. Rorty doubts that the notion of truth can be of any practical use (...) and points to the preconceptions that lie behind truth in both the intellectual and social spheres. Engel prefers a realist conception, defending the relevance and value of truth as a norm of belief and inquiry in both science and the public domain. Rorty finds more danger in using the notion of truth than in getting rid of it. Engel thinks it is important to hold on to the idea that truth is an accurate representation of reality. In Rorty's view, epistemology is an artificial construct meant to restore a function to philosophy usurped by the success of empirical science. Epistemology and ontology are false problems, and with their demise goes the Cartesian dualism of subject and object and the ancient problematic of appearance and reality. Conventional "philosophical problems," Rorty asserts, are just symptoms of the professionalism that has disfigured the discipline since the time of Kant. Engel, however, is by no means as complacent as Rorty in heralding the "end of truth," and he wages a fierce campaign against the "veriphobes" who deny its value. _What's the Use of Truth?_ is a rare opportunity to experience each side of this impassioned debate clearly and concisely. It is a subject that has profound implications not only for philosophical inquiry but also for the future study of all aspects of our culture. (shrink)

A passionate critique of Enlightenment--both in its contemporary invocation and its historical and cultural use--and a call to arms to rethink human equality and liberty without the sacrifice of individual rights and ethnicities.

Le sceptique nous demande " Comment sais-tu que tu as deux mains? Peut-être rêves-tu, ou es-tu trompé par quelque Malin Génie? Peut-on même définir ce que c'est que la connaissance? Va savoir! " Lui rétorquer, comme le faisaient G.E. Moore et la tradition de la philosophie du sens commun : " Mais je sais bien que j'ai deux mains! " semble à la fois une pétition de principe et une bien mauvaise réponse. Le mieux, depuis que nous avons perdu le (...) souci de fonder nos croyance sur des raisons ultimes, serait, tout simplement, de ne pas se soucier des questions du sceptique. Ce que l'on sait dépend, nous dit-on, des circonstances, et toutes nos connaissances sont faillibles. N'y a-t-il pas plutôt des savoirs, dont l'histoire nous montre combien leurs modes de validations sont variés? Ce livre entend refuser ce type de réponse contextualiste et relativiste. Il propose de revenir à la réponse de sens commun de Moore, à partir des reformulations contemporaines des raisonnements sceptiques issues de la philosophie analytique de la connaissance. Personne ne peut nous envoyer savoir quelque chose que nous ne pourrions pas savoir. De fait, nous savons, mais notre savoir n'est pas transparent : nous n'avons pas besoin de savoir que nous savons. Pour parvenir à cette réponse, il faut replacer la notion de connaissance, plutôt que celle de croyance justifiée ou rationnelle, au centre de l'épistémologie, et reformuler des questions traditionnelles comme celles de la nature de la perception, du témoignage, et de la connaissance a priori. On peut aussi reprendre le vieux projet d'une enquête sur la nature de la connaissance en général. (shrink)

Thick terms and concepts, such as honesty and cruelty, are at the heart of a variety of debates in philosophy of language and metaethics. Central to these debates is the question of how the descriptive and evaluative components of thick concepts are related and whether they can be separated from each other. So far, no empirical data on how thick terms are used in ordinary language has been collected to inform these debates. In this paper, we present the first empirical (...) study, designed to investigate whether the evaluative component of thick concepts is communicated as part of the semantic meaning or by means of conversational implicatures. While neither the semantic nor the pragmatic view can fully account for the use of thick terms in ordinary language, our results do favour the semanticist interpretation: the evaluation of a thick concept is only slightly easier to cancel than semantically entailed content. We further discovered a polarity effect, demonstrating that how easily an evaluation can be cancelled depends on whether the thick term is of positive or negative polarity. (shrink)

L'art pour éduquer, à l'âge des sciences et des techniques ?

Plato's _Republic_ is one of the best-known and most widely-discussed texts in the history of philosophy. But how might we get to the heart of this work today, 2,500 years after its original composition? Alain Badiou breathes life into Plato's landmark text and revives its universality. Rather than producing yet another critical commentary, he has instead worked closely on the original Greek and, through spectacular changes, adapted it to our times. In this innovative reimagining of Plato's work, Badiou has (...) removed all references specific to ancient Greek society--from lengthy exchanges about moral courage in archaic poetry to political considerations mainly of interest to the aristocratic elite--and has expanded the range of cultural references. Here, philosophy is firing on all cylinders: Socrates and his companions are joined by Beckett, Pessoa, Freud, and Hegel, among others. Together these thinkers demonstrate that true philosophy endures, ready to absorb new horizons without changing its essence. Moreover, Badiou--who is also a dramatist--has transformed the Socratic dialogue into a genuine oratorial contest. In his version of the _Republic_, the interlocutors do much more than simply agree with Socrates. They argue, stand up to him, put him on the spot, and show thought in motion. In this work of dramatic scholarship and philosophy, we encounter a modern version of Plato's text that is alive, stimulating, and directly relevant to our own world. (shrink)

A growing literature is taking an institutionalist and governance perspective on how algorithms shape society based on unprecedented capacities for managing social complexity. Algorithmic governance altogether emerges as a novel and distinctive kind of societal steering. It appears to transcend established categories and modes of governance—and thus seems to call for new ways of thinking about how social relations can be regulated and ordered. However, as this paper argues, despite its novel way of realizing outcomes of collective steering and coordination, (...) it can nevertheless be grasped with an old and fundamental figure in political philosophy: that of Thomas Hobbes’ Leviathan. Comparing algorithmic governance with this figure serves to highlight their similarities as socio-political arrangements, and specifically to clarify how algorithmic governance parallels the apolitical traits of the Leviathan—it eliminates the political as it requires compliance and forgoing contestation to best fulfill its role and to produce satisfying outcomes. (shrink)

Pascal was a scientist and man of the world who came to be a passionately devout Christian. The fragments of his great defense of Christianity, left unfinished at his death in 1662, survive in the form of the Pensees. This series of brief, dramatic notes on his religious convictions are here translated into English. These thoughts expose Pascal's vision of the world and display powerful reasoning and a profound faith.

Alfred Fouillée écrit à une époque marquée par l'affrontement de la France et de l'Allemagne et par la crainte d'une déchirure de la société face à l'emprise croissante des idées révolutionnaires et au déclin irréversible des formes traditionnelles d'autorité. Ses ouvrages consacrés à la "question sociale" ont assuré sa notoriété jusqu'à en faire le "parrain intellectuel" de la Troisième République, ce qui peut aussi expliquer le relatif oubli dont il est l'objet.Pourtant la signification et la portée de l'œuvre d'Alfred Fouillée (...) ne se réduisent pas à cette dimension. Il est aussi l'auteur d'une philosophie évolutionniste de la vie dont l'idée-force est le concept central. La vie est la synthèse de la force et de l'idée, et l'évolution est le processus par lequel l'accent passe de la force à l'idée. Du vivant au social, l'idée-force devient idéal et l'évolution, initialement involontaire, devient réforme volontaire. Si elle commence avec l'égoïsme et la lutte pour la vie, l'évolution ne prend son sens que par sa fin, l'altruisme et la fraternité. C'est pourquoi la démocratie est l'idée-force en politique, même si, du fait que l'évolution requiert maintenant la volonté et la liberté, la crise est le régime normal de la démocratie, si l'ont sait voir en elle l'aiguillon qui l'incite à s'approcher de son idéal. Pages de début Introduction. Philosopher et servir son pays I. Refonder la société II. Une philosophie de l'évolution III. Unesociologie réformiste Conclusion Bibliographie complémentaire Pages de fin. (shrink)

How evaluative are legal texts? Do legal scholars and jurists speak a more descriptive or perhaps a more evaluative language? In this paper, we present the results of a corpus study in which we examined the use of evaluative language in both the legal domain as well as public discourse. For this purpose, we created two corpora. Our legal professional corpus is based on court opinions from the U.S. Courts of Appeals. We compared this professional corpus to a public corpus, (...) which is based on blog discussions on the internet forum Reddit. While many linguistic phenomena can give insights into evaluativity, we investigated the use of a wide selection of evaluative adjectives (more specifically, thick adjectives) to gain a more comprehensive picture of the degree of evaluativity in the legal domain. Our analysis shows that legal professionals use thick terms less evaluatively than laypeople, which suggests that legal texts are less evaluative than ordinary discussions. This result, more generally, supports the philosophical idea that thick concepts may vary in their evaluative intensity. (shrink)

Une relecture de ce philosophe anglais (1676-1729), à la lumière de ce que disaient de et contre lui ses adversaires théologiens (Clarke, Berkeley), et surtout, de ce qu'il disait de lui-même. Pour ce libre-penseur, le concept de Dieu est vide de sens ou contradictoire, le dualisme créationniste une hypothèse intenable, et le christianisme un simple produit du besoin anthropologique de croire.

Is it tautological to call an action "wrongful discrimination?" Some philosophers and political theorists answer this question in the affirmative and claim that the term "discrimination" is intrinsically evaluative. Others agree that "discrimination" usually conveys the action’s moral wrongness but claim that the term can be used in a purely descriptive way. In this paper, we present two corpus studies and two experiments designed to test whether the folk concept of discrimination is evaluative. We demonstrate that the term has undergone (...) a historical development and is nowadays no longer used purely descriptively. Further, we show that this evaluation cannot be cancelled without yielding a contradiction. We conclude that the descriptive use of "discriminatory" is a thing of the past. (shrink)

Alain Finkielkraut et Peter Sloterdijk mettent leurs pensées à l'épreuve des événements. Sous un ciel d'étoiles éteintes, les sujets s'imposent d'eux-mêmes : l'utopie qui menace, le culte de l'Autre et la question de l'ennemi, le destin des Juifs à l'heure d'Israël, la démocratisation du luxe, l'écologie de la beauté, la fracture de l'Occident, la critique de la raison extrémiste et la recherche du principe de réalité ; qu'est-ce qu'être adulte? Tout ce qui est sérieux revient et tout ce qui (...) est sérieux s'en va. A partir de ces deux évidences contradictoires surgissent les nouvelles lignes de partage dans la confrontation mondiale invisible dont l'enjeu est le poids des choses : la guerre du léger et du lourd. (shrink)

Le liberalisme est une pensee de nature philosophique avant d'etre economique ou politique. C'est une philosophie morale de la responsabilite individuelle et des justes droits dans l'egale liberte individuelle de tous - et non pas une plate exaltation de la tolerance molle ou du tout-marche. La disjonction entre liberalisme politique et economique est arbitraire. Ce qu'on appelle neo-liberalisme n'a rien de theoriquement nouveau et le pretendu ultra-liberalisme ne fait qu'appliquer les principes formules par les grandes figures du liberalisme classique... Invalidant (...) caricatures et idees recues, ces assertions procedent d'une reference exhaustive et inedite aux textes fondateurs ou negliges d'une tradition intellectuelle elargie ici a des auteurs peu attendus, comme aux apports contemporains des libertariens ou des liberaux de gauche. Le liberalisme s'en trouve recentre sur un volontarisme juridique servi par l'Etat limite, tandis qu'est renouvelee la conception de ce qui doit etre qualifie de liberal, illiberal ou ultra-liberal.Cette enquete nourrie d'histoire des idees s'engage finalement dans une reflexion critique sur les actuelles pratiques de liberalisation - et l'exploration de ce que pourraient etre un liberalisme... republicain et une vraie societe ouverte.Essayiste, directeur de la collection Iconoclastes aux Belles Lettres, Alain Laurent a enseigne la philosophie pendant plus de trente ans. Il a notamment publie Du bon usage de Descartes, Turgot. Laissez faire, Les Grands Courants du liberalisme et l'anthologie Theories contre l'impot. (shrink)

Le présent ouvrage rassemble les contributions des chercheurs en anthropologie et en sciences de l'éducation qui se sont réunis en septembre 2015 à la Sorbonne lors du colloque international "Anthropologie et éducation". Sur la base de leurs enquêtes de terrain menées principalement en France et au Brésil, mais aussi en Uruguay, en Iran, en Chine, en Mongolie, en Inde, en Indonésie, au Mali, au Sénégal et en Polynésie, quatre thèmes centraux y sont abordés : l'inculcation de l'écriture et la scolarisation (...) des savoirs confrontées aux modalités corporelles de transmission et d'apprentissage ; la violence physique et symbolique en éducation légitimée comme dressage ou comme épreuve initiatique et maintenant contestée au nom des droits de l'enfant ; l'éducation morale comme intégration sociale et environnementale ; et enfin les pratiques scolaires de reconnaissance des minorités culturelles. (shrink)

Embellir le regard et, par lui, la nature, c'est la fonction de l'art. L'histoire du nu est celle du regard que les hommes ont porté sur la nudité, la chronique somptueuse de leur délectation. Mais l'art ne se borne pas à fonder la beauté naturelle. Il modèle les moeurs. Il donne forme et norme aux comportements. La sexualité est soumise à ses modes. Une enquête sur le nu dans les paysages.