he fourteen essays gathered together in this, the third volume of Frontiers of Japanese Philosophy, represent one more step in ongoing efforts to bring the concerns of twentieth-century Japanese philosophy into closer contact with philosophical traditions around the world. As its title indicates, the aims are twofold: to reflect critically on the work of leading figures in the modern academic philosophy of Japan and to straddle the borderlands where they touch on the work of their counterparts in the West. -/- (...) A first group of essays deals with the modern Japanese philosophers Kuki Shūzō, Nishida Kitarō, Nishitani Keiji, and Takizawa Katsumi. These are followed by three essays on comparisons with classical Western thought and three with contemporary philosophy. The final three contributions offer reflections on the role of Japanese philosophy today. (shrink)

Vers la fin du XIXe siècle, au commencement de la modernisation du Japon, on assiste à l’émergence d’une série d’idées et de raisonnements féministes. Les recherches dans ce domaine sont relativement développées en histoire et en sociologie, mais elles ont été négligées du point de vue de la philosophie. Cet article vise donc à combler cette lacune en mettant en relief les « réflexions sur le genre » menées par les penseurs des siècles passés, notamment en s’intéressant à la question (...) de la « dignité » de la femme comme concept clef. À l’époque, « dignité » était un mot nouveau absent du vocabulaire scientifique ou journalistique. Ainsi, à partir de l’hypothèse que l’origine du féminisme s’est accompagnée d’une prise de conscience concernant la « dignité », nous examinons les discours des penseurs hommes qui ont défendu et œuvré à l’éducation des femmes, de même que les discours des femmes qui ont participé aux activités intellectuelles et ont défendu l’émancipation féminine. (shrink)